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Articles avec le tag ‘Multirisque habitation’

Kit assurance jeune

A l’attention des jeunes qui s’installent ou de leurs parents. Pour bien vivre ses premiers pas dans l’assurance.

Pour un jeune qui s’installe, 3 polices d’assurance à conseiller : multirisques habitation, pour le logement ;  mutuelle/complémentaire santé, pour les frais médicaux et chirurgicaux ; et une épargne.

En assurance habitation, sachez qu’il existe des formules « low-cost » : soit des extensions possibles sur le contrat habitation des parents, pour couvrir une chambre d’étudiant située à une autre adresse, soit des formules n’assurant que l’essentiel des risques locatifs (sans le vol, par exemple). La plupart du temps, un capital mobilier de base suffira amplement. Choisissez de préférence un contrat qui pourra s’adapter à vos futurs logements, ou un intermédiaire susceptible de vous proposer différents produits. Pensez à « vendre » le dispositif GRL à votre propriétaire (caution pour le logement).

Pour la mutuelle, sauf si vous en bénéficiez déjà par le biais de votre employeur, pourquoi ne pas commencer par une formule de base, qui prendra en charge le ticket modérateur? (formule étudiant ou entrée de gamme). Laissez-vous le temps de comprendre le système de santé et d’évaluer vos besoins réels en la matière.

Pour l’épargne, commencez par ouvrir un livret, le temps de vous constituer une petite réserve d’argent, de quoi faire face aux imprévus. Dès que celle-ci vous paraît suffisante pour absorber les aléas financiers courants, optez pour un compte bloqué, assurance-vie ou retraite par points ( à partir d’une 20 taine d’euros par mois!), selon votre budget. Commencez le plus tôt posssible, mais ne consacrez pas plus de 10% de vos ressources à cet objectif d’épargne : le but est de tenir sur la durée. Si vous souhaitez devenir primo-accédant, répartissez votre effort d’épargne en 3 branches : réserve financière (livret), compte épargne logement, et compte épargne bloqué (petite mensualité).

Si vous avez besoin d’assurer un véhicule, choisissez une voiture (ou une moto) de petite cylindrée, le temps d’acquérir un peu de bonus tout en payant une prime raisonnable. Et si vous conduisez occasionnellement la voiture de vos parents, faîtes vous désigner en tant que tel sur leur police d’assurance. Leur cotisation sera un peu plus élevée, mais la vôtre sera minorée si vous n’avez pas d’accident.

Voir les articles suivants, concernant l’assurance et les jeunes plus particulièrement : Caution pour le logement : le dispositif GRL  (Garantie universelle des Risques Locatifs) ; La complémentaire santé et les jeunes ; Les jeunes : comment préparer sa retraite? ; Jeune conducteur ou Jeune permis

(Anne PELLAZ)

Habitation : indemnisation en cas de sinistre

Pour mieux comprendre comment un sinistre est instruit et sur quelles bases vous serez indemnisé.

  • Instruction de votre dossier sinistre et évaluation des dommages : l’ouverture de votre dossier sinistre suit immédiatement votre déclaration envoyée à votre assureur : à chaque sinistre déclaré correspond un numéro et une confirmation écrite (un récepissé de déclaration) vous sera adressé. Rappelons qu’il est important de vérifier vos garanties avant de rédiger votre déclaration : inutile en effet de déclarer un sinistre non couvert par votre garantie. Parfois, votre assureur vous réclamera des éclaircissements ou des justificatifs complémentaires, afin d’écarter toute ambiguïté au sujet des causes ou du déroulement des faits, et pour établir quelle garantie sera activée. La procédure varie ensuite selon la nature et/ou l’importance du sinistre. Certains sinistres seront gérés rapidement, tandis-que d’autres feront l’objet d’une procédure plus longue. Sachez que certains sinistres sont particulièrement longs à instruire : en responsabilité civile, par exemple, aucune convention n’existe et la part de responsabilité s’avère souvent difficile à établir ; en catastrophes naturelles ou technologiques, vous devrez attendre la parution de l’arrêté… Dans la plupart des cas, afin d’évaluer les dommages, votre assureur vous demandera de lui faire parvenir un devis des réparations à effectuer, ou une liste des objets endommagés ou volés. En fonction de l’évaluation des dommages, il décidera alors de l’opportunité de mandater un expert. Si le sinistre est de moindre importance, et que l’événement entre dans le cadre d’une convention (comme la convention CIDRE, par exemple, que la plupart des assureurs ont signée afin de faciliter le règlement des sinistres de gré à gré), vous recevrez rapidement une offre d’indemnisation. Dans le cas contraire, un expert, mandaté par votre assurance, prendra rendez-vous sur le lieu du sinistre afin de procéder à une évaluation. Il s’agira parfois d’une expertise contradictoire, qui réunira les parties concernées par le sinistre (en terme de dégâts subis comme en terme de responsabilité) ainsi que leurs experts respectifs. Lorsque l’offre d’indemnisation vous sera proposée, vous pourrez la contester en prenant votre propre expert, un expert d’assuré (ses honoraires sont prévus par la plupart des contrats pour les garanties de base), qui saura vous conseiller utilement et, éventuellement, faire une contre-proposition.
  • Indemnisation sans garantie « valeur à neuf » : elle sera évidemment fonction des garanties et du capital mobilier souscrit, et se règle la plupart du temps en deux fois. L’indemnisation de base se calcule, soit en fonction des éléments que vous avez fournis à votre assureur (factures, photos, attestations…), soit « à dire d’expert ». Concernant les dommages au bâtiment, si vous en êtes le propriétaire, l’indemnité versée correspondra à la valeur de reconstruction à neuf au jour du sinistre, déduction faite de la vétusté. Si vous faites réparer ou reconstruire le bâtiment dans un certain délai (2 ans en général), votre assureur vous versera une indemnité complémentaire, correspondant à la part de vétusté déduite (de l’ordre de 20 à 25%). Concernant les dommages mobiliers et les embellissements, la première indemnité correspondra à la valeur de la réparation ou du remplacement au jour du sinistre déduction faite de la vétusté et de la franchise éventuelle. La seconde n’interviendra que dans la mesure où vous apportez la preuve que vous avez fait réparer ou remplacer les biens endommagés (vétusté environ 20 à 25% de la valeur de réparation ou de remplacement au jour du sinistre). Cette garantie ne concerne que votre mobilier et vos embellissements.
  • Indemnisation avec garantie « valeur à neuf » : Concernant les dommages mobiliers et les embellissements, si vous avez souscrit une garantie « valeur à neuf », l’indemnité complémentaire correspondra à la prise en charge totale de la vétusté (valeur de réparation ou de remplacement des biens endommagés au prix du neuf au jour du sinistre). Quelques exceptions, toutefois : pour la garantie dommages électriques, la valeur à neuf  est limitée dans le temps (appareils neufs pendant 3,4 ou 7 ans, selon les contrats) ; pour les meubles anciens ou les objets d’arts, dont la réparation est coûteuse, pas d’indemnité complémentaire, l’indemnisation se fera uniquement sur la base de la valeur de remplacement sur la marché et « à dire d’expert » ; les travaux de peinture seront remboursés en « valeur à neuf » au jour du sinistre, tandis que les revêtements en tissu tendu, agrafé, collé ou cloué subiront une décote liée à leur vétusté (selon les contrats). Cette garantie ne concerne que votre mobilier et vos embellissements.
  • Le cas des objets précieux, bijoux, argenterie, lustres en cristal, meubles d’époque… : là, tout dépend de votre contrat ! La plupart du temps, un capital spécifique est souscrit pour les bijoux & objets en métal précieux, ce capital représente souvent un pourcentage du capital mobilier de base ; parfois, ce capital est optionnel, et souscrit en sus des garanties de base. Par ailleurs, certaines polices d’assurance sont plus « couvrantes » que d’autres, en ce sens qu’elles incluent d’office meubles anciens, objets d’art et objets précieux dans le capital mobilier souscrit. L’indemnisation se fera « à dire d’expert » dans tous les cas de figure.

Attention, certains contrats n’accordent pas d’office « la garantie du bâtiment » pour les propriétaires! Ils sont moins chers, mais en cas de sinistre total (incendie, par exemple), l’indemnisation totale n’équivaudra pas à la valeur de reconstruction du bâtiment. Seule « la garantie du bâtiment » vous assure un remboursement à concurrence des dommages (illimité). 

Pour des capitaux sous risque importants, ou parfois dans le cas d’une résidence secondaire, certains assureurs appliqueront une LCI, une « limitation contractuelle d’indemnité » qui représente la somme maximale engagée en cas de sinistre total. 

Voir aussi les articles suivants Que faire en cas de sinistre ? ;  Constat amiable dégât des eaux   

Et plus généralement, tous les articles traitant de l’assurance habitation. 

 (Anne PELLAZ) 

 

Assurance Habitation : que faire en cas de sinistre ?

En cas de sinistre : comment procéder, quels documents remplir, et à qui les envoyer. Résumé des démarches à effectuer.

Vérifiez vos garanties ! Il est inutile de faire une déclaration à votre assureur pour un sinistre qui n’est pas garanti par votre contrat. En effet, certains contrats excluent le vol (et, par conséquent, les frais de réparation de la serrure et/ou de la porte d’entrée en cas de vol par effraction), ou les dommages électriques (dommages électriques causés à vos appareils) … 

Dans tous les cas de figure, vous devez prendre toutes les précautions nécessaires pour sauvegarder vos biens et limiter les dommages (accès à votre habitation en cas de vol par effraction, ou d’incendie, identification de l’origine de la fuite et protection en cas de dégât des eaux…). Vous devrez signaler, dans un délai de 5 jours ouvrés, le sinistre à votre assureur. Ce délai est réduit à 2 jours en cas de vol. Il vous faudra ensuite adresser à votre assureur (à votre intermédiaire ou à la Compagnie) une déclaration circonstanciée du sinistre, accompagnée, éventuellement, de pièces justificatives. 

  • Sinistre dégâts des eaux : un formulaire existe à cet effet. Il s’agit du CONSTAT AMIABLE DEGATS DES EAUX, qui comporte 3 feuillets (liasse autocopiante). Le volet A pour le 1er assuré (peu importe lequel!), le volet B pour le 2ème assuré, et le volet C pour le Syndic de l’immeuble s’il s’agit d’une fuite ou infiltration en parties communes. Chaque partie doit ensuite adresser son volet à son propre assureur. Indiquez la date de survenance, et remplissez soigneusement les rubriques qui vous concernent. L’assureur a besoin de connaître l’origine du sinistre, de savoir si la cause a bien été supprimée (sinon une recherche s’impose), et d’avoir les coordonnées précises des différents interlocuteurs pour instruire votre dossier. Pensez à faire faire un devis des réparations assez rapidement. En effet, il existe des conventions entre assureurs qui permettent d’indemniser de gré à gré (sans faire appel à un expert) lorsqu’il s’agit de montants peu élevés.

  

  • Sinistre vol : Un dépôt de plainte auprès des autorités est nécessaire. Signalez les faits à votre assureur, avec une déclaration sur papier libre à laquelle vous joindrez une copie de rapport de police. Faites chiffrer les dégâts (serrurerie, fenêtres ou portes fenêtres) le plus vite possible et établissez une liste des objets qui vous ont été dérobés. Réunissez factures et justificatifs d’achat, photos, et, si besoin est, attestations de votre entourage.

   

  • Sinistre responsabilité civile :  Aucun formulaire type n’existe. Déclarez les circonstances sur papier libre et joignez, dans la mesure du possible, un devis, ou un chiffrage de la réclamation formulée à votre encontre. Ces sinistres sont assez longs à traiter, car il n’existe aucune convention entre assureurs.

  

Pour tous les autres types de sinistres, procédez de la même manière. Et, en cas de doute ou de questions concernant vos garanties, adressez vous à votre interlocuteur habituel.  

Voir aussi les articles suivants : Indemnisation en cas de sinistre ; Constat amiable dégât des eaux   

Et plus généralement, tous les articles traitant de l’assurance habitation. 

(Anne PELLAZ)

Tarification Multirisque Habitation : les éléments nécessaires

Pour établir une tarification ou un devis d’assurance habitation, nous avons besoin de certains éléments. Les voici.

Concernant les garanties de responsabilité civile : le nombre de personnes (conjoint, ascendants, descendants, ou autres) résidant sous votre toit, les options éventuellement souscrites au titre de cette garantie (assurance scolaire, terrain à une autre adresse, assurance chiens dangereux, par exemple).

Concernant votre habitation en général :

  • l’adresse de votre habitation (le tarif est fonction de la zone du risque, département et commune nous sont nécessaires), ainsi que des indications concernant le voisinage (activités professionnelles en ville, maison isolée…) ;
  • l’usage de cette résidence : principale ou secondaire ;
  • votre statut : locataire, copropriétaire, propriétaire ; ou étudiant, occupant à titre gratuit …
  • les matériaux de construction : classiques (en « dur », ou en « léger »).

Concernant les garanties de protection de vos biens :

  • le nombre de pièces principales et leurs surfaces (certains contrats limitent la surface d’une « pièce principale » à 30, 40 ou 50 m²), vérandas, annexes, dépendances, box de parking … ;
  • les protections contre le vol : volets, persiennes, portes de balcon, pour l’entrée serrure classique, 3/5 points d’ancrage, porte blindée ou bloc-porte blindé, alarme (installée, ou non, par un professionnel), télésurveillance … ;
  • le capital mobilier déterminé, pour l’incendie et les événements annexes, pour les dégâts des eaux, pour le vol si cette garantie est souscrite (n’oubliez pas que si l’option vol n’est pas souscrite, les conséquences pécuniaires de l’effraction ne seront pas indemnisées) ;
  • le capital « objets de valeur » choisi, si cette option est souscrite ;
  • les options souhaitées : dommages électriques, bris de vitrages, valeur à neuf, vol en dépendances, objets de loisirs, protection juridique …

Voir aussi les articles suivants sur le site : les garanties de base ; les garanties optionnelles 

 Et plus généralement, tous les articles traitant de l’assurance habitation.

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(Anne PELLAZ)

Multirisque Habitation : les garanties optionnelles

Comment s’y retrouver parmi les différents contrats proposés sur le marché ? Analyse des garanties optionnelles et des clauses d’adaptation à votre cas personnel.

Le « bon contrat » sera celui qui s’adapte le mieux à vos besoins et à votre budget. Mais comment faire le tri parmi les garanties et les options proposées ?

Tout d’abord, n’oubliez pas que votre contrat sera établi sur les bases de vos déclarations. Et si vous jugez que la tarification de votre assurance habitation est complexe (grande demeure, beaucoup d’objets de valeur …), n’hésitez pas à demander à votre assureur de se déplacer. En cas de sinistre, si les caractéristiques du bien assuré ne correspondent pas aux données du contrat, votre indemnisation pourrait s’en trouver fortement diminuée. Les indications de base sont les suivantes : adresse du bien assuré ; superficie ; nombre de pièces principales (au sens de l’assureur : pour certains 1 pièce ne peut dépasser 30 m², pour d’autres 40 m², voire 50 m²) ; présence d’1 véranda, de dépendances (sont-elles construites « en dur » ou « en léger »), d’1 garage ou d’1 box (et, éventuellement à une autre adresse);  protections contre le vol ; voisinage ; usage (résidence principale ou secondaire) ; propriétaire, copropriétaire, locataire, hébergé à titre gratuit, étudiant ; inhabitation temporaire éventuelle ; capital mobilier choisi ; franchise éventuelle en cas de sinistre ; et enfin options choisies.

LES OPTIONS COURANTES :

  • En garanties de responsabilité (c’est à dire liées à votre responsabilité civile) garde rémunérée d’enfants, assistante maternelle (pour la garde d’enfants) ; accueil de personnes âgées et/ou handicapées ; activité professionnelle à domicile (pour une activité du secteur tertiaire exercée seul à domicile) ; terrain à une autre adresse (en qualité de propriétaire du terrain) ; énergies nouvelles (en tant que particulier producteur d’énergie solaire, photovoltaïque … ; matériel de jardinage automoteur (matériel non immatriculé et servant uniquement dans la propriété privée) ; chasse ; plongée et chasse sous-marine ; équidés (responsabilié encourue par un équidé dont vous avez la propriété, l’usage ou la garde) ; chiens dangereux (en tant que propriétaire ou détenteur du chien).
  • En garanties de responsabilité (c’est à dire liées à votre responsabilité civile), comme en garanties frais de santé & rapatriement : assurance scolaire & accidents corporels (couvre les activités scolaires et extra-scolaires de votre enfant, ainsi que le transport, le rapatriement et l’assistance) ; assurance sports d’hiver (couvre les suites et conséquences corporelles ou matérielles d’un accident dans le cadre des activités de ski, promenades sur pistes ou sentiers prévus à cet effet : frais de recherche, rapatriement, frais médicaux, équipement).
  • En garanties de protection des biens (c’est à dire liées à votre habitation) dommages électriques (dommages matériels causés aux appareils eux-mêmes, la perte de vos denrées en congélateur) ; bris de vitrages (vérandas, verrières, marquises, miroirs scellés, couverture verre ou plastique des capteurs solaires ou panneaux photovoltaïque, portes de four et plaques vitrocéramiques ou à induction) ; vol par agression ou vol des clés, ou vol de papiers ; vol en cave, garage ou dépendances (pour un capital déterminé et sous condition d’une protection suffisante) ; vol en coffre (scellé, pour un capital déterminé) ; valeur à neuf sur mobilier (valeur d’indemnisation sur la base de la valeur à neuf au moment du sinistre, sans vétusté déduite – attention les limitations et les exclusions sont nombreuses !) ;  chambre de service ; jardin, mobilier de jardin & installations extérieures ; cave à vins (sous réserve d’une protection suffisante) ; objets de loisirs (vélos, instruments de musique, équipements et matériel de sport) ; aquarium (aquarium et son contenu).
  • En garanties de responsabilité (c’est à dire liées à votre responsabilité civile), comme en garanties de protection des biens (c’est à dire liées à votre habitation) chambre d’étudiant (à une autre adresse) ; piscine (avec niveau de protection conforme à la législation en vigueur) ; tennis.
  • En protection juridique : La majorité des contrats prévoient une garantie « défense & recours », incluse dans leur contrat de base. L’option « protection juridique » est particulièrement conseillée, notamment si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier. Se référer au tableau des garanties (certains postes peuvent être exclus, ou faire l’objet d’undélai de carence, comme la garantie contentieux familial), et aux plafonds d’indemnisation.

Toutes ces options ne font partie d’un même contrat ! Il s’agit là des options fréquemment proposés par des assureurs différents pour compléter leurs contrats types et permettre à leur assurés de personnaliser leur contrat. Ainsi, les assurés ne sont-ils pas obligés de souscrire à part à un contrat qui comporte souvent un minimum de prime, et qui, par conséquent leur reviendrait plus cher. Certains contrats sont plus « couvrants » que d’autres, en accordant d’office des garanties qui sont des options ailleurs. Par ailleurs, les niveaux et les montants de couverture peuvent s’avérer très différents d’un contrat à l’autre.

 

LES CLAUSES D’ADAPTATION A VOTRE CAS PERSONNEL:

 Veillez, en règle générale, à ce que votre contrat « colle » le plus possible à la réalité, et n’hésitez pas à faire mentionner les clauses d’adaptation spécifiques sur vos Dispositions Particulières : adresse d’une chambre, d’un terrain ou d’un garage à une autre adresse ; nom, prénom, sexe et date de naissance exacts de vos enfants assurés au titre de la garantie scolaire (correctement ortographiés, en cas de sinistre vous auriez des ennuis). Les garanties accordées aux locataires, copropriétaires et propriétaires varient, tant au niveau du plafond d’indemnisation qu’au niveau des responsabilités.

Consultez aussi les articles suivants :  les garanties optionnelles ; les éléments nécessaires pour un devis

Et plus généralement, tous les articles traitant de l’assurance habitation.

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(Anne PELLAZ)

Multirisque Habitation : Les garanties de base

Comment s’y retrouver parmi les différents contrats proposés sur le marché ? Analyse des garanties de base.

Les guichets de souscription sont multiples, et il s’avère parfois difficile de choisir un « bon contrat ».  

Le « bon contrat » sera celui qui s’adapte le mieux à vos besoins et à votre budget. Mais comment faire le tri parmi les contrats proposés ?  

Tout d’abord, n’oubliez pas que votre contrat sera établi sur les bases de vos déclarations. Les visites préalables de l’assureur à votre domicile sont plutôt rares. Vérifiez donc bien que les indications données correspondent à la réalité. En effet, en cas de sinistre, si les caractéristiques du bien assuré ne correspondent pas aux données du contrat, votre indemnisation pourrait s’en trouver fortement diminuée. Les indications de base sont les suivantes : adresse du bien assuré ; superficie ; nombre de pièces principales (au sens de l’assureur : pour certains 1 pièce ne peut dépasser 30 m², pour d’autres 40 m², voire 50 m²) ; présence d’1 véranda, de dépendances, d’1 garage ou d’1 box ; protections contre le vol ; voisinage ; usage (résidence principale ou secondaire) ; propriétaire, copropriétaire, locataire, hébergé à titre gratuit, étudiant ; inhabitation temporaire éventuelle ; capital mobilier choisi ; franchise éventuelle en cas de sinistre ; et enfin options choisies.  

LES GARANTIES DE BASE :  

  • La responsabilité civile : Couvre les dommages matériels et immatériels causés par vous-même, vos enfants, et plus généralement les membres de votre famille ou vos employés résidant sous votre toit, à des tiers.

Cette garantie peut-être étendue, sans surcoût, selon les contrats, aux événements suivants : Voyages et séjours privés (hôtel, pension, appartement ou maison dont vous êtes locataire ou occupant à titre gratuit temporairement) ; (Organisation d’une fête (lorsque vous louez une salle, par exemple) ; lorsque vos enfants font occasionnellement du baby sitting, ou s’ils suivent des stages en entreprise au cours de leurs études. Attention, il s’agit d’une « responsabilité civile vie privée » uniquement ! Cette dernière couvre, de droit, les personnes suivantes : vous-même, votre conjoint, vos descendants et vos ascendants. Les autres personnes résidant habituellement sous votre toit doivent faire l’objet d’une déclaration particulière.  

  • L’incendie et les événements assimilés : Couvre les dommages matériels subis à vos biens assurés suite à un incendie ou à la fumée, l’explosion, la foudre, le choc d’un véhicule terrestre non conduit par vos soins ou la chute d’un véhicule aérien ; ainsi que les frais et pertes qui sont la conséquence directe de l’événement, tels que les frais de démolition, de réparation, de reconstruction du bâtiment (si vous en êtes propriétaire ou copropriétaire), les conséquences pécuniaires de votre responsabilité vis-à-vis de votre propriétaire (si vous êtes locataire), ou de voisins ou de tiers, la perte d’usage ou le relogement, la perte des loyers.
  • Tempête, neige, grêle : Couvre les dommages matériels subis à vos biens et causés par l’action directe de la tempête, de la neige ou de la grêle ; ainsi que les frais et pertes consécutifs, tels que les frais de démolition, de réparation, de reconstruction du bâtiment (si vous en êtes propriétaire ou copropriétaire), la perte d’usage ou le relogement, la perte des loyers.
  • Les catastrophes naturelles : Couvre les dommages matériels subis à vos biens assurés suite à l’intensité anormale d’un agent naturel qui en est la cause déterminante. Cette garantie n’est mise en oeuvre qu’après publication d’un arrêté interministériel constatant l’état de « catastrophe naturelle ». Seule une indemnisation des dommages est prévue, à l’exclusion des frais et pertes consécutifs au sinistre. Une franchise demeure à votre charge dans tous les cas.
  • Les catstrophes technologiques : Couvre au minimum les dommages matériels subis à vos biens résultants de l’état de « catastrophe technologique ». Cette garantie n’est mise en oeuvre qu’après publication au Journal Officiel de la décision administrative.

Certains contrats prévoient, en outre, une indemnisation des frais et pertes consécutifs à la survenance de l’événement.  

  • Attentats, actes de terrorisme, émeutes : Couvre au minimum les dommages matériels directs, subis sur le territoire national, causés par un attentat ou un acte de terrorisme aux biens garantis par le contrat contre les dommages incendie. Peut aussi garantir les dommages immatériels consécutifs à ces dommages, tels que les frais et pertes.
  • Les dégâts des eaux : Couvre au minimum les dommages matériels causés par l’eau à vos biens assurés, et dans la limite des capitaux souscrits, à la suite de fuite, débordement, infiltration accidentelle, ruissellement accidentel ; les frais et pertes consécutifs à l’événement, tels que les frais de démolition, de réparation… ; ainsi que les conséquences pécuniaires de votre responsabilité vis-à-vis de votre propriétaire (si vous êtes locataire), ou de voisins ou de tiers, la perte d’usage ou le relogement, la perte des loyers.

Attention, sur ce point précis, les différents contrats peuvent s’avérer plus ou moins « couvrants »! Pensez bien à vérifier ce que le contrat proposé couvre et quelles sont les exclusions. En règle générale, l’humidité n’est pas garantie. Souvent, certaines infiltrations (toiture, façade…) , ou certains débordements (joints d’étanchéité défectueux) sont exclus. Les dommages causés à autrui demeurent toutefois garantis. Certains contrats prévoient une indemnisation pour les recherches de fuites. L’eau « perdue « suite à un sinistre ne fera pas l’objet d’une indemnisation.   

  • Le gel : Couvre les dommages matériels causés par le gel aux conduites, aux appareils comportant une arrivée et une évacuation d’eau (tels que certains radiateurs) et aux installations de chauffage central ou de climatisation.

Exclusions les plus communes : conduites enterrées, installations vétustes, défaut d’entretien… Parfois, l’indemnisation sera réduite en fonction de l’état général de l’installation au moment du sinistre.  

  • Le bris de vitrages : Couvre le remplacement à l’identique, y compris la pose, des vitres de l’habitation assurée.

Exemples d’exclusions : vérandas, skydomes, vitres ouvragées. Souvent, les vitres d’insert de cheminées et les vitres en matière plastique sont garanties.  

  • Défense et recours : Cette garantie permet une prise en charge des frais pour assurer votre défense devant une juridiction.

Se référer aux tableaux des garanties et conditions de mise en oeuvre de cette garantie auprès des différents assureurs.  

Pour les garanties de responsabilité civile, vous n’aurez pas de capital à déterminer. Le montant est prévu par l’assureur. En revanche, pensez à bien évaluer au plus juste le capital mobilier (qui correspond au plafond d’indemnisation en cas de sinistre) de votre habitation. Ne le sous-évaluez pas : il doit tenir compte du mobilier à proprement parler, mais aussi du coût de la réparation ou de la rénovation en cas de sinistre, pose comprise. Rien ne sert de le sur-évaluer : au moment du sinistre, l’expert viendra constater la matérialité des dégâts pour chiffrer les travaux et l’assureur vous demandera des factures ou des justificatifs. Si le coût est un obstacle, préférez un contrat avec franchise.  

  • Le Vol : Il s’agit d’une garantie optionnelle, mais beaucoup d’assureurs l’incluent dans leur contrat de base. Couvre généralement le vol ou la tentative de vol commis dans votre habitation. Garantit les détériorations, immobilières, ou mobilières (à concurrence des dommages et dans la limite du capital souscrit).

La plupart des assureurs exigent des moyens de protections importants (porte blindée, alarme …) si le capital mobilier à couvrir dépasse un certain montant. Attention à la notion « objets de valeur » : il peut s’agir, selon les contrats, uniquement de bijoux, cela peut aussi inclure tableaux, lustres en cristal, fourrures …  

Voir aussi les autres articles du site : les garanties optionnelles ; les éléments nécessaires pour un devis  

Et plus généralement, tous les articles traitant de l’assurance habitation.  

Demandez-nous, sans engagement un devis : devis d’assurance habitation   

(Anne PELLAZ)